03.30.2023

Le freinage dans l’angle mort de la pollution atmosphérique

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La presse commence tout juste à l’évoquer : le freinage des véhicules et le frottement des pneus sur le bitume sont la principale source de pollution de l’air dans les villes via les particules fines, bien devant les émissions des moteurs à l’échappement. L’Ademe estimait ainsi en avril 2022 que plus de la moitié des particules émises par les véhicules routiers récents ne provenaient plus de l’échappement*. Un problème environnemental ignoré selon un récent sondage d’opinion de l’institut OpinionWay, mené dans 5 pays de l’Union européenne. Dans la totalité des pays interrogés, les citoyens sont plus de 80 % à placer le transport et la circulation routière parmi les trois raisons principales expliquant la pollution de l’air extérieur, aux côtés des activités industrielles et la pollution provenant des logements. Plus d’un tiers plaçant le transport à la première place. Cependant, ils ne sont que très peu informés quant à l’origine de cette pollution : moins de la moitié des Européens interrogés (40 %) savent que les émissions de gaz d’échappement et les émissions de particules provenant des freins et des pneus contribuent à la pollution de l’air liée aux transports.

 *https://presse.ademe.fr/2022/04/plus-de-la-moitie-des-particules-fines-emises-par-les-vehicules-routiers-recents-ne-proviennent-plus-de-lechappement.html

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